Cent onze parfums
C’est en me promenant dans les rues d’Angers que je suis tombée par un heureux hasard – la fameuse sérendipité – sur un livre qui trônait dans une jolie vitrine : Les cent onze parfums qu’il faut sentir avant de mourir (1) . Amatrice de parfums et de senteurs fines (le thé n’est jamais loin), j’ai voulu feuilleter l’ouvrage, le sentir… et je fus bien inspirée ! Cet ouvrage est une petite merveille. L’objet lui-même est beau : le papier est doux au toucher, les illustrations des flacons sont épurées, les couleurs fidèles aux originaux, les textes agréablement disposés sur les pages, l’organisation du propos extrêmement claire. Note de tête fraîche et réussie ! Les cent onze flacons vus du ciel (Ibid. p. 1) Venons-en au cœur : certes nous avons tous des réminiscences olfactives et les odeurs sont porteuses d’émotions, surtout quand elles nous renvoient à notre enfance, mais chacun sait combien il est difficile de décrire une odeur… les mots nous échappent parce qu