Écriture





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Eaux nocturnes de Venise
 


Le monde de l’écriture est rassurant et abyssal… n’avez-vous jamais ressenti le vertige d’imaginer vous perdre dans la bibliothèque babélienne et imaginaire de Borges, celle qui contient tous les livres de 410 pages possibles et donc tous les livres du monde, disparus, conservés, à venir et les autres, ceux qui ne seront pas écrits dans le monde extérieur à cette fiction ? Combien de chef-d’œuvres sont ainsi restés silencieux ?

Mais l’écriture est aussi tout le contraire : elle encadre, nous rassure par sa matérialité, ses signes de ponctuation, la majuscule qui commence la phrase et le point qui la termine. J’aime cette matérialité de l’écriture, c’est pourquoi malgré le virtuel, la blogosphère, je n’abandonnerai jamais les livres de papier, les stylos, les encres, les carnets, les tables de bois, les papeteries et les bibliothèques.